Bertille Courtier

Extrait vidéo illustrant le contexte des années 1970 et de la période Disco.

Confrontation photographique des deux mondes qui incarnent cette période. D’une part, les luttes sociales et politiques qui ont pris possession des rues de New-York et d’autre part, la musique et la danse, les clubs, l’apparence…

Réalisation d’une scénographie Disco pour la Philarmonie de Paris

Les inspirations

Nous avons pensé l’exposition davantage comme une expérience. Le visiteur va être directement plongé dans l’univers visuel et immersif des discothèques des années 70. Il sera guidé vers la sortie par un retour à l’immersion.

Elle est inspirée des radicaux italiens qui ont créé les premières boîtes de nuit. Elle nous permet de tout mettre à l’horizontal, au même niveau. Pour la construction de notre plan, nous sommes parties du motif en damier des planchers lumineux de danse. Il nous permet de quadriller l’espace et d’obtenir différentes trames.

Un parcours libre qui invite à la déambulation

en musique…

La trame réfléchissante vous invite à entrer dans l’exposition tout en passant sous un fragment de l’architecture d’une des boites de nuit iconiques de New-York, le Palladium. Ce premier espace immersif est principalement consacré à l’aspect visuel des boites de nuit (bar, banquette, cabine DJ…).

Entrez dans la traversée, ce volume imaginé comme une métaphore de la quête de liberté. Elle incarne l’idée d’une rue avec ses affiches placardées et ses panneaux de manifestation.

Place aux quarts d’heure karaoké qui vous plongeront dans les paroles des musiques Disco après avoir écouté quelques morceaux au corner vinyle.

Une des deux salles isolées présente des extraits de Saturday Night Fever, film phare de la période Disco. La vidéo est décomposée sur plusieurs écrans. Elle va suivre les pas de danse de John Travolta afin de créer du mouvement et des jeux de dynamiques visuelles.

Cette section « grandes figures de la musique disco» met en avant les acteurs qui ont marqué cette période comme le DJ Tom Moulton, les divas comme Gwen Maccrae…Ce dispositif dynamique, pensé comme un totem, permet de faire vivre ces figures et de les magnifier. Les écrans alternent les photographies, créant des compositions rythmées.

Huits photos emblématiques du commissariat sont comme mises en mouvement à l’aide de dispositifs dynamiques. Ils sortent de la trame afin de symboliser la libération des corps de la période Disco. Les néons évoquent le mouvement et l’accélération. 

Dans la salle des costumes, certains carrés du damier sortent de la trame afin d’installer des mannequins portant les looks des clubbeurs. Ils sont mis en scène à hauteur humaine, comme si tout le monde dansait ensemble. 

La fin de la visite guide le visiteur vers une dernière immersion présentant l’oeuvre Despacio de James Murphy.