Luna Bildstein


LA MUSIQUE DISCO EST BIEN PLUS QUE LES CLICHÉS QUI LUI SONT SOUVENT ASSOCIÉS


Née au cœur du New-York des années 70, cette création musicale figure parmi les plus inventives du XXe siècle. Elle fait émergence dans un contexte de bouleversements esthétiques, sociaux et politiques en lutte.

À travers ses innombrables succès, ses artistes, ses compositeurs, ses producteurs, ses divas, son art du look et du paraître, cette exposition plonge les visiteurs dans l’effervescence du phénomène disco.


Le plateau libre, nous inspire à la reconstruction, similaire à celle
du mouvement disco


La reconstruction d’une ville émergente mêlant avenues, discothèques et cabines d’enregistrement. Nous structurons l’espace par un jeu de boîtes que nous déclinons en variant les échelles.

Telles des totems, des dates clés s’élèvent, créant ainsi des repères temporels. De cette manière, nous choisissons de mettre en scène des œuvres emblématiques liées à des événements marquants de cette période. Dans chaque boîte est diffusée une ambiance sonore, créée à l’occasion de cette exposition.


Ces micro architectures immersives puisent leurs matérialités dans les codes des années 70


La structure scénique, emblématique de l’univers du spectacle et l’utilisation du plastique, se traduisant par des parois
de polycarbonate alvéolé.


PARTIE 1
– I AM WHAT I AM –

Dès l’entrée, nous engageons le visiteur dans une marche urbaine au cœur du New-York révolté de 1969


La trame de ce premier thème reprend un plan de la ville de New-York. Il est géométrique et quadrillé. Viennent s’y élever dessus des parois parallèles de 5m de haut évoquant les immeubles New Yorkais.
Spectateur ou manifestant ? Le visiteur a le choix d’emprunter l’une des trois avenues qu’elles dessinent.  Elles exposent de grandes photographies immersives retraçant le contexte déclencheur du mouvement disco.

Partie 2
– Everybody dance –

À la recherche d’un échappatoire, cette génération se rassemble dans la frénésie des clubs


Ici se dessine une trame carré, similaire à celle d’une piste de danse. Nous travaillons autour de quatre boîtes fermées reliées entre elles par un couloir. Le vide créé par ces volumes, sert comme point central à l’exposition. C’est la place, la piste de danse, là où corps et musiques déchaînées fusionnent.
La perspective invite le visiteur à se rendre directement au centre de la piste de danse, point culminant de l’exposition. Il se retrouve alors entouré d’une frise chronologique se dévoilant au rythme de la musique.  Inconsciemment, il va être amené à bouger, se déplacer, cherchant les informations se révélant dans le désordre par le biais de dates clés.

Chacune de ces boîtes renferment une ambiance singulière qui lui est propre.


La première boîte immerge le visiteur au cœur de la discothèque la plus emblématique des années disco : Le Studio 54. Elle est fondée en 1977 et est située en plein cœur de Manhattan.  La suite de l’exposition le baigne dans l’ambiance du mythique club New-Yorkais, foyer de la musique house, Paradise Garage, fondé en 1978 à New York. Il évoque une ambiance sombre, mais est un lieu d’exaltation et de rencontre. Au contraire de Studio 54, cette discothèque prône l’égalité et l’accessibilité. Le travail de l’artiste Keith Haring incarne cette communion des classes.

Partie 3
– Can’t stop the music –

Chanteurs, labels, compositeurs, tous participent à l’essor d’une musique riche et singulière


Une trame composée de carrés de 65cm permet une multiplicité de petites cabines d’écoute individuelles. Toujours en polycarbonate, elles sont suspendues comme des notes de musique.
Isolé de l’extérieur, le visiteur entre dans la peau d’un artiste en studio. Il y découvre dans chaque cabine les musiques phares d’une diva incontournable comme Donna Summer, Diana Ross ou Gwen McCrae. La lumière colorée des cabines est rythmée sur le single Can’t stop the music de Village People jouée dans cette troisième partie.
Ce système de structure scénique nous permet de proposer une exposition modulable et  facile à mettre en œuvre. Elles offrent un support aux différents spots et projecteurs. Aussi, elles permettent d’intégrer le système d’éclairage et des panneaux opaques permettant d’isoler visuellement les deux côtés des parois. Un système de caisson permet de diffuser à la fois la lumière et la musique et de créer une douche sonore.
Plan général de l’exposition – Disco mis en boîte

Notre scénographie, mise en avant par la structure scénique et un travail de lumière, permet de sublimer les œuvres, déjà très colorées du mouvement qu’était le disco.

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