Carla Blondeau

Nous retrouvons le préfixe « bio » faisant référence à la bioluminescence que nous avons utilisé et le suffixe « ora » comme l’aura que produit la lumière.

Nous nous sommes rendu compte que l’être humain s’est approprié la lumière au fil des siècles à travers une évolution technique perpétuelle qui s’est adapté à nos besoins et que son changement de nature à crée une commodité qui à fait de la lumière un élément omniprésent dans notre quotidien.

Notre objectif dans ce projet était entre autre de recréer une intimité avec la lumière.
Pour se faire, nous pensons intimement que nous devons retrouver une source lumineuse vivante, en mouvement, que l’on peut contempler.

C’est dans cette démarche que nous avons souhaités trouver des alternatives à la lumière produite par l’électricité en générant de la lumière sans énergie électrique grâce au vivant, à la bioluminescence.

Implantation de notre projet dans le festival « we love green » qui est un festival de musique électro-pop et qui a la particularité d’avoir une démarche éco responsable.
Inspirations formelles de l’univers aquatique

L’assise, qui existe en 2 tailles se nomme confort et est né de l’univers marin et notamment des méduses.
Plus particulièrement de son ombrelle, partie supérieure de l’animal.

En matière souple, gonflable et en transparence elle est ainsi en cohérence avec notre inspiration de la méduse. 
De plus, elle réagit au contact avec le mouvement et sa grâce à sa luminosité bleuté, elle devient propice au calme.

Les festivaliers se lovent dans la lumière. Sa morphologie circulaire invite à sociabiliser les festivalier entre eux, et apporte de la convivialité en s’asseyant tous ensembles.
L’assise s’éveille lorsqu’on décide de s’y asseoir, au moment et uniquement au moment où le corps entre en contact avec la matière.

Cette baladeuse s’allume uniquement lorsqu’on la touche ou la balance.
 
Comme sa source lumineuse provient de l’univers marin, nous avons voulu lui donner l’apparence d’une goutte d’eau.

La lumière bioluminescente est convoquée par la pression de la main sur la matière.

Elle est fabriquée en plastique végétale fait à base d’algue verte légèrement opaque pour la poignée. Elle se visse et se dévisse à la manière d’une bouteille d’eau permettant de la remplir comme bon nous semble.

Le dessin de ce bracelet nait du mouvement du serpent dans l’eau et notamment du serpent hydrophinaé. Mais aussi de la manière dont il s’enroule autour du bras d’une personne. Il s’adapte à toute les morphologies corporelles.

Notre bracelet contenant la bioluminescence se ferme et s’enroule sur lui même. Il se ferme grâce à un aimant de bijouterie et se porte selon la volonté de chacun. Sa luminescence s’active avec le mouvement de notre corps, il prolonge chacun de nos gestes en lumière et habille le bras de celui qui le porte.

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