Sarah Louche

réhabilitation d’une salle de concert

Nous scénarisons l’arrivée vers l’entrée du Trabendo, avec l’ajout d’un toboggan, traité telle une folie supplémentaire, parallèle à la passerelle existante.

Le nouvel aménagement de la dalle, au dessus de la salle de concert, nous permet de doubler la surface d’accueil en extérieur et d’ajouter une scène supplémentaire, faisant écho à la scène intérieure existante. Ce vaste plan libre, ainsi libéré, permet également la programmation d’évènements éphémères.

Un dispositif de bandes led, au plafond, nous permet de poursuivre ce maillage.

A l’intérieur, les porteurs, traités en doubles peaux, séparent les zones privées et zones de services de l’espace public. On retrouve cette trame par le positionnement des éléments et fonctions, et par un calepinage au sol reprenant l’espace inter-poteaux.

Nous avons choisi une esthétique brutaliste, sombre, en employant des matériaux tels que le béton, l’inox brossé et revêtements acoustiques noirs. Les éléments techniques, liés à l’univers du spectacle, sont mis en avant dans l’espace et soulignent les volumes de l’architecture repensée.

Les faisceaux lumineux des projecteurs révèlent les matières et plongent les spectateurs dans un univers proche de la culture underground Berlinoise. Cet espace intérieur, sombre, contraste avec les zones extérieures du Trabendo et ainsi propose une expérience plus immersive.

Le calepinage, au sol et au plafond profite à l’ambiance générale de l’espace intérieur. La trame apporte une certaine rigidité, rappelant une nouvelle fois la logique constructive initiale.



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