Initialement attirée par les promesses offertes par le théâtre pour donner vie à l'univers du Petit Prince, j'ai rapidement été confrontée à des réalités extérieures, qui m'échappaient. Face à un changement de paradigme, j’ai envisagé l’abandon du projet d’adaptation théâtral du Petit Prince. Cependant, cette épreuve m’a incitée à questionner la nature même de cette adaptation : est-il véritablement indispensable de recourir à des acteurs pour transposer sur scène l’univers poétique de Saint-Exupéry ? Je me suis alors engagée dans une réflexion plus profonde sur la manière de préserver l’essence de ce chef-d'œuvre tout en explorant les limites de la représentation scénique, à travers les objets, qui, comme les aquarelles d'Antoine de Saint-Exupéry vont au-delà de leur rôle d'illustration.