Adolescence and the big screen

" Adolescence et Grand écran "

Ce mémoire filmé évoque le cinéma. Le thème de l’adolescence m’est venu en repensant à la mienne, berceau de mon intérêt pour celui-ci. Mon sujet se dessine : « Adolescence et Grand Écran », permettant d’explorer la représentation de cette tranche d’âge dans les films mais aussi le lien qu’entretiennent les adolescents avec le cinéma. Dans ce mémoire filmé, je donne la parole à des lycéens qui tentent d’expliquer cette période, j’utilise des témoignages où des réalisateurs et des acteurs nous la racontent, et j’évoque aussi la mienne. Je vais à la rencontre de Jude (15 ans), Églantine (17 ans), Abel (16 ans), et Jeanne (16 ans). On apprend à travers eux, et parfois même, sur nous et sur ce qui nous renvoie à notre passé. Certains éléments de leurs discours résonnent et ravivent, comme un goût proustien, le souvenir d’une jeunesse qui a eu la chance d’avoir accès à un grand nombre de références. D’autres de leurs confidences me rappellent les huit années qui nous séparent en mettant l’accent sur de nouveaux codes, reflet de l’époque actuelle.

Ce film-documentaire mélange donc entretiens, extraits d’ar- chives, voix off, analyses, avec mes commentaires et extraits de films. Je tente de déchiffrer les dérives des représentations so- ciales et culturelles cinématographiques en questionnant l’iden- tification, le contexte familial ou encore les nouveaux formats de consommation. Je m’intéresse également au phénomène du Teen Movie, aux dif- férentes références générationnelles, aux processus de création ainsi qu’à l’intérêt que peut avoir le réalisateur pour le thème de l’adolescence avec le récit documentaire de Sébastien Lifshitz, Adolescentes (2019), Le Péril Jeune de Cédric Klapisch (1994) ou encore La Boum de Claude Pinoteau (1980). On y retrouve également des films qui traduisent différentes époques et différentes cultures (françWaises, britanniques, amé- ricaines principalement), telles que Lady Bird de Greta Gerwig (2018), Trois Souvenirs de ma Jeunesse de Arnaud Desplechin (2015), la série Sex Education de Jon Jennings (2019), Mustang de Deniz Gamze Erguven (2015) ou encore LOL de Lisa Azuelos (2009). Ce sujet regorge d’images et de visuels pour pouvoir me conten- ter d’un simple support écrit. Il faut donner à voir ce que j’ai vu, ce qu’ils ont vu, je ne peux prétendre montrer avec mes mots. Je n’invente rien, je montre ce que je vois.