Le projet ne perturbe pas le système hydraulique local, mais s’y intègre : il respecte les oueds existants et valorise les systèmes d’irrigation ancestraux. Une gestion douce de l’eau, en lien avec les saisons et l’humidité du sol, offre un confort bioclimatique passif.
Le niveau d’eau de la grande cascade à Tamaghza varie selon les saisons : en hiver, l’eau s’écoule librement, tandis qu’en été, elle est retenue pour former un bassin où les visiteurs peuvent se baigner.
Une connexion fluide entre l’extérieur et l’intérieur est assurée par la présence de bassins au sein des espaces, favorisant le rafraîchissement, le ressourcement et une dimension thérapeutique.
L’espace thérapeutique dédié à la marche sur le sel est organisé en plusieurs sous-espaces, chacun soigneusement nommé pour évoquer une expérience sensorielle ou symbolique particulière.
Un système de circulation d’air naturel est mis en place grâce aux moucharabiehs intégrés à la façade et répartis tout le long des espaces, complétés par des ouvertures judicieusement positionnées dans la toiture.
J’ai mené une recherche sur l’enduit en expérimentant différents matériaux locaux et mélanges, afin d’obtenir une variété de textures et de couleurs.