Chrysalide – Le lycée change de peau
1/3 des lycées sont vétustes en Île de France. Plus de la moitié des lycées français on été construits entre les années 60 et 75 pour supporter les naissances du baby boom. Les préoccupations de l’époque étaient de faire rapide, en quantité et à moindre frais. Ces lycées sont construit sur un modèle de blocs répétés, inspiré des prisons.
Comme les couloirs n’ont pas de fenêtre, je crée un regard, une ouverture sur le monde extérieur grâce à des fresques de paysages. Pour éviter une possible sensation d’enfermement, les dalles de plafond technique seront achetées laquées pour permettre le reflet du couloir et donc un prolongement des 2m50 de HSFP.
J’ai dessiné les assis-debout de 2 tailles différentes. Un à 74 cm et un autre a 84 cm. En effet au lycée les élèves ont des tailles qui peuvent être très variées. Ils peuvent aussi bien faire 1m50 que 2m. Les fresques sont faites en papier peint acoustique. Les motifs dynamiques sont imprimés sur des plaques de bois microperfo
Là encore le regard sur le monde extérieur s’installe dans la classe. Ce regard se traduit par la matérialisation de l’entrée de la lumière dans la salle de classe. Cette matérialisation se fait à l’aide de dégradés qui vont du jaune du soleil à une autre couleur.
Les couleurs ont sciemment été choisies : le jaune pour son dynamisme, le rose pâle pour ses vertus apaisantes, le bleu pour son impact psychosensoriel favorisant la concentration et le vert qui rappelle la nature et qui a des vertus calmantes.