Du son à la lumière - Diploma Camondo

Quand les musiques de jeux vidéo deviennent expérience

Cette image capture une séquence immersive de l’exposition, où les instruments et portraits s’animent dans une vitrine lumineuse aux teintes orangées. Chaque case devient une capsule de mémoire, mêlant archives, figures emblématiques et objets cultes. Le visiteur est invité à déambuler dans un couloir sonore, entre passé et imaginaire collectif.

L’espace de l’exposition se déploie librement, sans parcours imposé, mais est rythmé par des dispositifs interactifs qui invitent à s’arrêter, écouter, jouer, contempler. Chaque zone est enveloppée dans une couleur propre, créant une ambiance singulière.

Ces îlots immersifs prennent la forme de dispositifs sonores variés : cabines d’écoute, boxes narratifs, monolithes ludiques, disquaire interactif, grand CD à manipuler, ou encore scène de concert projetée. Conçus sur mesure, ces objets scénographiques transforment la musique en matière vivante, à toucher, à expérimenter.

Les visiteurs explorent la musique du jeu vidéo comme on fouille dans un vieux vinyle. Chaque disque lumineux révèle un univers, une époque, une ambiance à (re)découvrir.

Entre pulsations lumineuses et rythmes effrénés, ces deux espaces invitent le visiteur à entrer dans la danse. D’un côté, l’énergie collective de Just Dance et du karaoké électrise les corps ; de l’autre, l’autoradio de GTA devient machine à souvenirs, bande-son d’un voyage intérieur et générationnel.

À la croisée du souvenir et du jeu, ce projet invite à écouter autrement. Les musiques, devenues paysages intimes, réactivent les émotions enfouies. Chaque son, chaque silence est mémoire. L’exposition devient un espace suspendu, où le temps du jeu rejoint celui de la contemplation.

Nour Boukadida