Marina Zuili

Au contact du vivant, nous avons un rapport au temps et à l'observation différent.

Travail photographique retraçant le parcours jusqu’au site de l’ancien Sémaphore du Cap Sicié.

Le mouvement WABI SABI met en avant l’imperfection, l’impermanence, l’éphémère et la connexion avec la nature.

Tout au long de ce projet prennent place des activités collectives de partage qui nous permettent de recréer du lien avec la terre : jardinage, cuisine, contemplation du vivant. Bon nombre de ces activités sont tournés autour du repas.

« Pour moi, quand je tiens dans le creux de la main un bol de bouillon, il n’est rien de plus agréable que la sensation de pesanteur liquide, de vivante tiédeur qu’éprouve ma paume. »

Jun’ichirô TanizakiEloge de l’ombre

Pour arriver jusqu’au refuge, les participants entament une marche de deux heures leurs permettant de reprendre contact avec la biodiversité. Ici, l’on vit au rythme de la journée. On prend le temps d’apprécier chaque instant, d’apprécier le vivant tout autour de nous.

Dans une approche frugale, les activités s’intègrent dans les ruines.

Dans cette idée du WABI SABI, le passé du site n’est pas gommé. Il est rendu visible au visiteur. Les frontières entre les espaces construits et la nature se floutent. La limite devient abstraite, permettant ainsi de vivre dehors.

A l’intérieur, on peut aussi apprécier cette temporalité de la journée. Le toit laisse passer un trait de lumière qui va éclairer différemment le lieu en fonction de l’heure de la journée, tel une horloge solaire.


LA TERRASSE

Dans la partie haute du refuge, prend place une déambulation contemplative. Les participants peuvent s’asseoir pour leur permettre d’observer ce nouvel environnement à leur rythme.


La cuisine

Dans la partie basse du refuge, prend place les différentes cérémonies du plat sensible. Du choix des ingrédients à la dégustation de la soupe en passant par la préparation du plat : l’entièreté du repas infuse dans l’espace.

L’intérieur sort du cadre pour être au plus proche du vivant. 

La soupe cuit sur le feu situé au centre. Chacun peut prendre le temps de contempler le repas qui est en train de cuire et humer les odeurs.

Pour la première cérémonie, chacun se sert la soupe et va prendre place dehors. Chacun mange en silence pour être concentré sur ses sensations : les odeurs, les saveurs, les couleurs. Prend place une méditation de pleine conscience durant tout le repas.


Le bol

Cet objet intime en contact avec nos mains et notre bouche est vecteur de reconnexion à nos sens. Il possède une forme qui permet aux mains de l’englober. Une partie du bol est aplatie pour pouvoir boire ou y déposer la cuillère. Il est réalisé en terre et émaillé selon la technique du Raku.


La canne de Provence

ASSISE ET TABLE
TABOURET

La veillée

Cette cérémonie s’organise autour du feu où chacun va pouvoir notamment partager ses souvenirs de soupe. Le feu comme foyer permet de se rassembler et d’être ensemble.

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