À l’entrée, de hautes étagères évoquent un game-store : des centaines de jaquettes y forment un mur coloré dans lequel on se perd. Certaines cachent des pads interactifs ; une pression déclenche aussitôt un motif sonore emblématique, plongeant le visiteur dans la mémoire collective du jeu.
Arcades
Le visiteur débouche aussitôt dans l’espace Arcade : un plongeon dans les origines vidéoludiques. Tubes néon, flashs colorés et nappes sonores saturent la pièce, offrant aux curieux la découverte d’une époque pionnière et aux nostalgiques la joie de la revivre.
Parmi ces reliques, un Pong monumental : les raquettes se déplacent à la mesure des corps entiers, transformant ce classique minimaliste en expérience collective et physique.
Musique
Au-delà des rideaux tombent les notes : un hub musical bat au cœur du parcours. Carrefour incontournable, il distribue les quatre univers thématiques. Pour avancer, chacun doit franchir à nouveau ces voiles sonores, rappel constant du rôle axial de la musique.
Dans le hub, la musique centrale enveloppe le visiteur. Les rideaux translucides laissent entrevoir les cinq univers, mais leurs bandes-sons restent étouffées. Ce n’est qu’au moment de franchir l’épaisseur textile que leurs sonorités se mêlent.
Audiovisuel
Dans l’espace Audiovisuel, des écrans suspendus projettent concerts et interviews
Plus loin, une salle 360° associe image panoramique et son Dolby : la musique se déplace, s’intensifie ou s’efface selon la position du visiteur, l’entourant d’un jeu en perpétuel mouvement.
Technologie
Dans la salle Technologie, consoles et manettes sont présentées. Une frise chronologique, protégée sous cloches de verre, déroule l’évolution des machines, de la première cartouche aux dernières plateformes connectées, témoignant du passage de l’arcade au salon familial et, en parallèle, de la montée en puissance de leur palette sonore.
Chaque cloche porte un bouton : l’appuyer libère le jingle de démarrage. Le visiteur écoute l’histoire technique en séquence sonore.
Aventure
Dans l’espace Aventure, quatre jeux iconiques jalonnent la pénombre ; leurs halos attirent et guident le visiteur. Dès qu’il franchit une zone, l’ambiance sonore propre au titre s’éveille, isolant chaque récit dans son écrin de lumière.
Pour le jeu GTA, la radio iconique est transposée au sol : une série de cercles reprend son graphisme. Un haut-parleur directionnel vise chaque zone ; quand le visiteur se place sur un cercle, la station jaillit puis s’éteint dès qu’il s’écarte. Chaque rond possède son titre propre.
Pour le jeu Mario, les images défilent en continu. Lorsque le visiteur appuie sur un bouton, retentit un son culte projeté avec sa courbe d’onde. Si le bruit surgit hors contexte, le décalage montre combien notre cerveau associe, par réflexe, chaque image à son effet sonore.
Performance
Dans l’espace Performance, costumes emblématiques et tenues de cosplay s’exposent sur mannequins. Des captations de concerts vidéoludiques déferlent sur grand écran, tandis qu’une zone « Just Dance » invite les visiteurs à se déhancher sur les bandes-son légendaires.
Tout au long du parcours, le son traverse chaque espace et relie jeux, époques et supports. De l’arcade néon aux costumes de performance, le visiteur suit un fil musical vivant : il l’active, le croise, le perd un instant puis le retrouve, comme un thème réinventé à chaque pas.
Parcours sonore