Édifié pour isoler ses occupants du dehors, ainsi les séparant de l’urbain, l’hôtel est devenu un lieu bâti, imperméable à son environnement extérieur alors qu’en son sein vibrent les rapports humains passagers. L’essence de l’Homme incarne la porosité d’un être ouvert et d’un être caché, ce balancement inné formulé par Gaston Bachelard s'applique aussi aux intérieurs architecturaux : l'hôtel est un lieu vivant, un être entr'ouvert, où limites spatiales et humaines tanguent, s’imbibent et se perméabilisent entre client, personnel et environnement. L’hôtel étoilée de demain propose d’habiter l’entrouvert : il rapproche les limites, les rendant poreuses telle une « éponge » afin de vivre ensemble dans la symbiose de leur mixité. Dans ces « entres » (in)visibles, le prendre soin s'éveille.