A l’Ancre des mots.

L’invitation au voyage par les livres.

Comme un départ en bateau, l’ancien sémaphore du cap Sicié invite au voyage par sa localisation à l’extrémité sud de la France, à la pointe de la Méditerranée. Vue sur la mer Méditerranée depuis le Sémaphore du Cap Sicié. Photo prise avec un Leica D-Lux.

Vues des ruines prisent avec un appareil photo Leica D-Lux. Le noir et blanc symbolisent le passé, l’ancienneté et le romantisme des ruines.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur à plusieurs qualités à commencer par sa proximité avec la nature. L’espace péri-urbain se traduit de reliefs, forêts, plaines avec des vues panoramiques sur la mer proche de grandes villes comme Marseille, Toulon, Nice… La ruine supérieure est une cafétéria avec une terrasse vue orientée coucher de soleil. Le sémaphore sert d’observatoire et de table d’orientation sur la mer Méditerranée. A côté, la ruine du milieu sert d’accueil pour le personnel assurant l’entretien et la surveillance du site tout en permettant aux promeneurs de s’informer s’ils en ont besoin.  La ruine inférieure du bas est une bibliothèque avec des livres méditerranéens et des tables de pique-nique. Ce lieu est indépendant sur ces ressources. La toiture est inclinée pour permettre de récupérer l’eau grâce aux gouttières et aux récupérateurs. L’inclinaison du toit permet d’y disposer des panneaux solaires pour apporter de l’électricité. La végétalisation de ceux-ci assure un confort thermique, acoustique tout en se fondant à l’environnement en vue aérienne.

L’espace que j’ai choisie de détailler est la bibliothèque. L’idée est de créer un moment de contemplation, de pause pour les promeneurs, visiteurs lorsqu’ils arrivent en hauteur, face à l’immensité de la mer Méditerranée. Ce moment contemplatif sur les terrasses s’accompagne de livres, pour se cultiver sur ce que l’on regarde. Cet instant d’échappatoire poétique et culturelle est ouvert aux enfants, adultes, couples souhaitant se déconnecter du quotidien et se reconnecter avec soi-même. Le concept architectural reprend le principe connu de la boîte dans la boîte. Les ouvertures de la ruine d’origine et celles de la bibliothèque permettent de lire l’intérieur depuis l’extérieur et inversement. Il s’agit d’une lecture claire entre le passé (la ruine) et le présent (le projet). Côté est, au soleil levant du matin, la lumière pénètre l’intérieur par les baies vitrées face à la mer dans le but de créer une frontière fine entre intérieur et extérieur. La toile de bateau recyclée légèrement tendu et permet de jouer avec le mouvement du vent. L’aménagement s’adapte aux saisons. Les fenêtres en accordéons se ferment, s’ouvrent en fonction de la température extérieure. En saison estivale lorsqu’elles sont ouvertes on peut déplacer les chariots de lectures à roulettes pour lire dehors, et le soir, on peut prendre une lampe nomade pour accompagner sa lecture.

La collection de chariots fonctionne en binôme. Cela permet de transporter plus ou moins de livres d’un coup en fonction de son programme de lecture. Mobile, sur roulettes et grâce aux poignées douces en bois, ils sont facilement transportables. La gamme de lampes, sur le thème de la fente lumineuse, est complète avec une applique murale, des suspensions pour l’éclairage architectural, des lampes à pied, pour apporter une ambiance chaleureuse, familiale et enfin une lampe nomade qui suit les besoins du lecteur, qui peut l’emporter dehors pour lire le soir sur la terrasse.


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