« Une des principales causes du plaisir de notre âme, lorsqu’elle voit des objets, c’est la facilité qu’elle a à les apercevoir : la symétrie plaît à l’âme, elle lui épargne de la peine, elle coupe pour ainsi dire l’ouvrage par moitié. »
Une des forces les plus primitives de la terre incite, voire force, à cette symétrie. La symétrie serait donc non pas le fruit de notre cerveau mais une condition d’existence du monde qui nous entoure. Des reflets dans l’eau du lac, à la structure moléculaire, aux cristaux jusqu’aux paumes de nos mains, on la perçoit partout.
La symétrie et l’asymétrie bien au-delà de simples concepts esthétiques, s’érigent comme une métaphore. La symétrie ou l’asymétrie comme la métaphore d’un monde, comme un moyen de représentation du monde. Une métaphore puissante de l’ordre et du désordre.