Face aux dérèglements environnementaux et sociétaux, l'humanité continuera-t-elle à demeurer dans l’éclat créé par la surexploitation de la Terre et avec le mode de vie dans lequel « Nous aimons avoir, posséder, consommer, puis jeter pour recommencer à posséder-consommer-jeter » ? Ou bien se précipite-t-elle vers une nouvelle ère de simplicité et de frugalité, en revenant à l'essentiel ? Quel sens et quelle mission peut-on donner à l'architecture à un moment aussi important, afin d’envisager ensemble une transformation vers une société résiliente et soutenable ? C’est depuis cette interrogation que ce texte cherche à repenser l’architecture à partir de l’hypothèse d’une « frugalité heureuse et créative » qui constituera le nouveau luxe de demain.