Dans quelles mesures l’identification des différentes singularités d’un territoire peut-elle influencer le processus créatif?
Par quels procédés méthodologiques peut-on repenser les rapports qu’entretiennent humains et non-humains?
En quoi cette démarche s’inscrit-elle dans une approche durable de conception?
Au-delà d’un support de recherche, ce mémoire constitue une trame de lecture des différentes strates qui composent un territoire, dans l’optique de diriger l’acte de création par un déchiffrage des milieux, et non par de simples envies formelles et esthétiques.
Ainsi, comme une ouverture à différentes manières de penser le projet, ce raisonnement invite à reconsidérer les pratiques créatives suivant les différents mondes que nous habitons, avec l’objectif commun de cohabiter.
« Plus que jamais, à l’ère numérique, globalisée, capitaliste,
liquide et accélérée, il est vital de penser les rapports
concrets qu’entretiennent humanités et écosystèmes, villes et
géographies, corps et espaces. »
« Le territoire peut dès lors être considéré comme le miroir des communautés qui y vivent, et dont il s’agirait d’en révéler les singularités avec les outils du design. »