Ce travail est une réflexion sur la maison de famille, et plus particulièrement sur la rénovation de ces lieux précieux.
Je vous invite à considérer la maison dans son entièreté, de la cave au grenier, de la terre au ciel, en prêtant attention à ces infimes détails et aux souvenirs intergénérationnels.
Nous rénovons nos maisons, mais en réalité, nous nous reconstruisons nous-mêmes, puisant dans l’héritage émotionnel qui nous habite.
Je tente de démontrer que les lieux, au-delà de leur structure, conservent la mémoire et que la rénovation n’altère pas les souvenirs qui y sont liés.
Ces maisons sont des lieux vivants qui se figent et se meuvent, elles accueillent indéfiniment le présent, elles sont là, solides et stables. Elles traversent le temps.