Ce mémoire explore le processus de deuil à travers une réflexion personnelle et une analyse des temporalités liées à la mort. À partir de mon expérience vécue, marquée par la perte brutale de proches, je questionne la place du deuil dans nos sociétés modernes, où le temps accordé à la souffrance semble se réduire. L’objectif est de comprendre comment la notion du temps s’organise dans le deuil et comment elle influence à la fois les temporalités individuelles et collectives. Ce travail s’appuie sur des écrits historiques,
artistiques et philosophiques pour interroger les pratiques de mémoire et les rites funéraires. Ce mémoire nourrira ainsi un projet de fin d’année portant sur la création d’un lieu de recueillement, en intégrant les
enseignements tirés de cette réflexion sur le temps.