À l’ombre de ma cabane, le temps passe lentement. Fragile et tenace, modeste et rêveuse, elle fascine de l’enfance à l’âge adulte. Elle transcende l’architecture traditionnelle, valorisant l’absence de normes et une relation directe entre corps et espace. En s’appuyant sur des écrits, des paysages du littoral varois, des souvenirs, j’analyse les valeurs d’usage de ces abris, tout en questionnant leur capacité à répondre à des besoins individuels et collectifs dans un monde en pleine mutation Entre pragmatisme et rêve, la cabane, outil de réemploi, apparaît comme une réponse résiliente, un espace hybride fait de tout et de rien, qui questionne nos conceptions du monde de demain.