À propos

À l’occasion des 60 ans de la marque Sofitel (groupe Accor), les étudiant·es sont invité·es à réfléchir et à créer une expérience hôtelière contemporaine et durable, bordée d’un service personnel et sur-mesure. Le défi est de mélanger l’héritage et la modernité de la marque pour fournir un concept de design innovant, faisant écho à l’histoire de l’hôtel.

L’objectif est celui de rappeler que Sofitel est l’emblème de l’art de vivre hôtelier à la française qui s’associe à l’énergie et à la passion de son quartier, en tout lieu dans le monde, sans jamais oublier ses racines. Respecter l’héritage de la marque tout en garantissant ses spécificités et les personnalités locales par le biais du design et de la communication : une réflexion prospective qui a rythmé la première étape du diplôme 2024.

Le travail mise à redéfinir les usages et le design de l’espace du lobby d’un hôtel de luxe Accor en animant le parcours de l’hôte grâce à un design immersif, contemporain et conscient.

Situé sur la commune de la Seyne-sur-Mer, le Cap Sicié est un massif forestier qui s’étend sur plus de 1 600 hectares. À partir d’une analyse du site et autour de ruines existantes, les étudiants conçoivent un refuge comportant des espaces d’accueil, de restauration ou d’hébergement, de soin…

La construction doit être originale et générer le moins d’impact possible, tant dans les choix de matériaux, que dans sa conception, son montage, sa consommation d’énergie, son autonomie, une faible altération sur l’environnement d’accueil. L’intervention de l’architecte d’intérieur incarne une réintégration douce et raisonnée d’un module de vie et d’habitation dans un environnement naturel. Les solutions proposées sont justes et audacieuses pour constituer un véritable manifeste d’une nouvelle manière d’occuper un espace.

Les diplômes de l’école Camondo embrassent trois grands territoires d’étude : Scénographie, Espace pour demain, Nouveaux ensembliers.

Embrasser un sujet suppose, de définir un territoire, de cerner une question, de trouver un commanditaire, d’en inventer le programme, d’inventorier les contraintes, de déployer une méthode, de développer un projet en en maîtrisant tous les aspects, en en réduisant toutes les difficultés, qu’il s’agisse de meubles, d’objets, d’espaces, de services, d’usages ou tout à la fois, d’en projeter la matérialité dans ces moindres détails. Autant de défis et de démarches, entre ceux qui cherchent et expérimentent, ceux qui bâtissent dans le cadre bâti, ceux qui mettent en scène les arts vivants du spectacle, ceux qui inventent les services de demain.

Ces sujets sont bien souvent liés au travail de construction d’un discours fondé, documenté, critique et conscient de lui-même que chaque étudiant à dû construire pour la rédaction de son mémoire. Un travail patient d’une année entière, aboutissant également à la production d’un document écrit, bien souvent un mémoire-objet, dont la qualité de la mise en page rivalise avec la pertinence des contenus.

Un travail qui vient couronner cinq année d’études, l’empreinte légitime de cinq années de travail, de partage, de création, pour chacune et chacun des étudiants, chaque année, de chaque promotion.